“Je suis un musicien sans étiquette” affirmait-il dès ses 20 ans, cet homo aestheticus dont nous fêtons les 60 ans de la disparition.
Son goût de l’indépendance le rapproche du groupe de jeunes compositeurs qu’on allait bientôt appeler Groupe des Six : Poulenc, Honneger, Milhaud, Auric, Durey et Germaine Tailleferre.
Ils sont réunis, non par un programme, mais par l’amitié et quelques goûts communs : ils apprécient le cirque, le music-hall, le jazz, la mélodie populaire, l’ironie, la vraie sensibilité.
Ils redoutent le lyrisme, la boursoufflure, l’art savant, le wagnérisme…
Aussi inspiré par l’éléphant Babar que par les poèmes d’Apollinaire, il est un compositeur à la personnalité riche et complexe qui ne suit qu’une seule règle, la sienne!
Je vous dresserai le portrait de cet artiste nourri par les différentes et foisonnantes époques qu’il a traversées, du Paris de Picasso à celui de Coco Chanel, en passant par l’occupation allemande.
Indéniablement, sa musique vocale – le meilleur de son oeuvre – est un peu l’équivalent de Schubert pour la France du XX°siècle. Tutti Crescendo met à l’honneur… Francis Poulenc (1899-1963)
A la programmation, son Gloria et son Stabat Mater admirablement servis par les “Westminster Singers”, le “City of London Sinfonia”, placés sous la Direction de Richard Hickox.
Diffusion ce mardi 21 novembre à 21h , vendredi 24 novembre à 8h et le dimanche 26 novembre à 19h