Au début du 16e siècle, le maître de Waha, demeuré anonyme, se distingue des ateliers de Malines et d’Anvers par un art plus spontané. Plus humbles, parfois naïves voire caricaturales, ses créations religieuses et hagiographiques (saints, papes et figures du christ) demeurent, aujourd’hui encore, bouleversantes et teintées d’une certaine tendresse. Elles ornaient autrefois les sanctuaires religieux des localités autour de l’atelier de Waha et témoignent des racines rurales d’une foi catholique traditionnelle.
Rediffusion le dimanche 5 juin 2022 à 16h30