Du 24 novembre au 15 décembre 2015
L’UNamur et la Maison de la Poésie vous proposent un cycle philosophique de six séances pour découvrir le Prologue d’”Ainsi parlait Zarathoustra” de Nietzsche, texte bouleversant pour qui veut s’interroger sur le sens de la Vie.
Ce cycle propose une approche philosophique et poétique des 10 scènes du Prologue, en prenant pour thème principal les pouvoirs de création de l’être humain. Que signifie créer ? Pourquoi et comment créons-nous ? Animées par Nicolas Monseu, professeur d’histoire de la philosophie et de métaphysique au département de philosophie de l’UNamur, ces séances seront accompagnées de lectures poétiques de l’ensemble des scènes par le comédien Jean Loubry.
Dates et thèmes des séances :
- Le mardi 10 novembre à 16h : Fatigue et création : introduction à la scénographie du Prologue
L’acte créateur fait face au nihilisme qui est lié à une certaine “fatigue” que l’homme peut éprouver du seul fait d’être lui-même.
- Le mardi 17 novembre à 16h : Le “déclin” de Zarathoustra
Les scènes 1 et 2 indiquent que Zarathoustra descend de la montagne et fait la rencontre du dernier croyant, ce qui est l’occasion d’une réflexion stimulante sur la mort de Dieu.
- Le mardi 24 novembre à 16h : L’enseignement du surhumain
Les scènes 3 et 4 indiquent le sens de ce que Zarathoustra est venu enseigner : le « surhumain ». Ces scènes décrivent l’« heure du grand mépris » face à nos certitudes et à nos systèmes de valeurs.
- Le mardi 1er décembre à 16h : “Vous portez encore du chaos en vous”
Les scènes 5 et 6 font la description de la figure du « dernier homme » et donnent à la parole de Zarathoustra toute sa dimension apocalyptique. - Le mardi 8 décembre à 16h : La recherche de “créateurs”
Les scènes 7 à 10 décrivent l’arrivée du “dernier homme” et la recherche de “créateurs”. Le Prologue se termine par l’indication de l’Eternel Retour. - Le mardi 15 décembre à 16h : “De la rédemption”
Zarathoustra propose une “rédemption” qui consiste à libérer l’homme de l’”esprit de vengeance” face à son passé, pour devenir soi-même le véritable créateur.
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