En cette fête de la Toussaint, je vous propose de redécouvrir le superbe
REQUIEM allemand de Johannes BRAHMS
dans l’interprétation qu’en donnent le London Symphony Chorus accompagné du London Symphony Orchestra placés sous la direction de Richard Hickox.
Il exprime, de la manière la plus caractéristique qui soit, le sentiment constant et malaisé d’un homme fasciné par le thème de la finitude et de la mortalité humaines!
Brahms connaissait tout aussi bien la grande tradition de la musique chorale allemande que celle du protestantisme d’Allemagne du nord.
A l’opposé de Bach, qu’il vénérait, Brahms était agnostique et assez hardi pour l’admettre à une époque où on aimait toujours voir un lien prédestiné entre l’art et la divinité…
Intellectuel, il réalisait, à juste titre, que spirituel et religieux n’étaient pas nécessairement synonymes!
Il choisit de mettre en musique non pas le texte traditionnel de la Messe de Requiem, mais sa propre sélection de passages de la Bible luthérienne; par conséquent, de donner au subjectif préséance sur l’objectif et de préférer au comportement institutionnel envers les questions spirituelles, le comportement personnel.
“Ein” indique la subjectivité du propos. “Deutsches” fait seulement référence à la langue de la Bible de Luther. Brahms a confié qu’il aurait volontiers appelé son oeuvre “Un Requiem humain”.
En prélude à ce Tutti Crescendo……..
L a q u e s t i o n d u j o u r : q u’ e s t – c e q u e l a c u l t u r e ?
Vaste débat! Je vous proposerai la réponse d’Edmond Rostand.
Et en coda, la présentation d’un grand concert en hommage à César Frank, illustre compositeur belge!
Ein deutsches Requiem…
Diffusion ce mardi 1 novembre à 21H et rediffusion vendredi 4 novembre à 8H et
dimanche 6 novembre à 19H
